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Quiz : Notre meilleure ennemie

Quiz : Notre meilleure ennemie

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Question 1/3
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Dans son intervention Travailler avec les trafiquants, investir les nouvelles identités en « banlieues » Vincent Benso déconstruit des représentations communes sur le trafic de drogues et les trafiquants et usagers-revendeurs, notamment l’idée que : (plusieurs réponses possible)

A
les quartiers dit de banlieues vivent du trafic
B
les trafiquants exercent une violence permanente et non-ciblée
C
les trafiquants incitent à la consommation et à la découverte de nouvelles drogues
Explication pour la question 1: 
Alors que l’essentiel du trafic porte sur le cannabis et non les produits dont l’usage est inscrit dans la politique de Réduction des risques, des études prouvent l’inexactitude de ces trois idées reçues à savoir qu’au plus 5% des habitants d’un quartier de banlieue ont bénéficié d’une façon ou d’une autre de l’argent du trafic, que les violences s’exercent principalement entre trafiquants et que les « dealers-pushers »sont un mythe. Travailler avec les trafiquants, investir les nouvelles identités en « banlieues », Vincent Benso in Le lien social à l’épreuve des consommations dans l’espace public.
Question 2/3
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Lors de la Table ronde sur la régulation sociale : quels outils ? l’incompatibilité de l’interdit de la consommation et du trafic de drogues illicites avec une régulation sociale de la situation est soulignée à plusieurs reprises. Des avancées restent cependant possibles du côté :>

A
de la réduction des dommages liés aux activités illicites, en veillant particulièrement à améliorer la qualité de vie des habitants non concernés par l’usage et le trafic
B
des interventions policières régulières proches du harcèlement visant à déplacer les trafics à défaut de réussir à les supprimer
C
de l’acceptation du marché des drogues comme la norme dans les territoires concernés
Explication pour la question 2: 
Apprendre à composer avec les différentes populations, construire des espaces publics et démocratiques de débat permettant à tous de s’exprimer et modifier leurs représentations, créer du lien entre populations et gardiens de la paix, à défaut de voir évoluer la législation, sont des pas essentiels dans la cohabitation des différentes pratiques d’usage des territoires et l’amélioration de la communication entre elles.
Question 3/3
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Le développement d’actions de médiation sociale en vue de s’assurer une bonne intégration dans le quartier et de prévenir les nuisances liées à l’usage de drogues implique d’ouvrir un dialogue avec les représentants des forces de l’ordre comme l’indique le guide Agir en réduction des risques de la Fédération Addiction. Cela afin d'éviter principalement   :

A
le contrôle des personnes à la sortie du CAARUD
B
les altercations entre policiers et usagers mêlant les professionnels de la structure
C
la délocalisation constante des populations victimes d’une chasse à la misère
Explication pour la question 3: 
Seul le premier point peut être garantit par l’ouverture d’un dialogue avec la police. Le second point étant fortuit, seules les prises de positions des professionnels peuvent être discutées. Quant au dernier point, il est généralement le fait de positions politiques et/ou stratégiques et doit être abordé avec les élus, dans les instances spécialisées de type Conseils locaux de prévention de la délinquance et de sécurité.
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Trafics en banlieues, régulation sociale & produits illicites, dialogues avec les gardiens de la paix…

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