En Belgique comme ailleurs en Europe, les années 1990 auront symbolisé le retour au premier plan du thème de l’insécurité, et ce, notamment dans le domaine de la toxicomanie.
Une préoccupation qui allait notamment se traduire par une volonté politique de créer une alliance entre des intervenants de terrain défendant des projets à vocation « sociale » et des acteurs porteurs de projets à connotation socio-sécuritaire ou policière.
À cet égard, cet article entend présenter le point de vue de ces différents acteurs et montrer comment l’imposition d’une dynamique d’alliance a conduit ceux-ci à adopter des positions de repli ou de frileuse collaboration.
La réflexion porte alors sur les places respectives des approches pénales et sociales en la matière, afin de produire une réflexion critique sur l’évolution du recours à la réponse répressive en général.