[vc_row][vc_column][vc_column_text]Nous, les signataires de cette charte :
élus des villes européennes
élus des collectivités publiques concernées.
Nous engageons à aborder les problématiques liées à l’errance des jeunes consommateurs de drogues, d’alcool et d’autres substances psycho actives, au cœur des villes, selon les principes édités dans cette charte.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Cette charte est élaborée dans le cadre du programme Democraty Cities and Drugs II (DCD II) piloté par le Forum Européen pour la Sécurité Urbaine (FESU). Elle s’appuie sur les principes du Manifeste de Saragosse sur la sécurité urbaine et la démocratie (novembre 2006), et plus particulièrement sur les articles suivants :[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]« Nous affirmons la nécessité de maintenir les libertés et appelons les Etats et Institutions internationales au respect des Droits fondamentaux ».
« Toute stratégie utilisant la peur est à rejeter au profit d’actions favorisant une citoyenneté active, une appropriation du territoire de la ville et le développement de la vie collective. L’accès aux droits favorise le droit à la sécurité ».
« Priorité doit être donnée à l’expérimentation des pratiques innovantes, au développement des méthodologies d’évaluation et de diagnostic, aux échanges et aux coopérations entre villes, à la formation pluridisciplinaire des acteurs locaux et à la dissémination des pratiques, comme celles concernant le partenariat avec le secteur privé ».[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
Philosophie
En respect de l’article 3 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen (1948) :[/vc_column_text][vc_column_text el_class= »card well »]
« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ».
[/vc_column_text][vc_column_text]Les signataires de cette charte partagent une conception commune s’attachant à :
promouvoir une approche positive de l’errance : l’errance, non comme une impasse mais comme un voyage, une expérience de vie.
respecter les situations d’errance choisie ou subie comme partie intégrante du parcours des jeunes.
Prendre en compte leurs trajectoires individuelles dans toutes leurs dimensions.
Reconnaître les jeunes en errance comme citoyens de la ville ou du territoire où ils se trouvent : dans l’errance ces jeunes sont des citoyens à part entière, porteurs de droits et de devoirs :
La liberté de circuler en sécurité sur un territoire.
Des droits qui garantissent sécurité et protection des jeunes en errance.
Et les droits fondamentaux tel que l’accès à la santé, hébergement, nourriture.
Des devoirs : respect des autres, du vivre ensemble dans l’espace public comme tout citoyen du pays, de la ville ou du territoire d’accueil…
S’appuyer sur des stratégies de changement, fondées sur une approche démocratique et participative au regard des phénomènes d’errance sur un territoire.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
Ainsi les collectivités territoriales s’engagent
Les collectivités signataires de cette charte respectent le devoir de solidarité des territoires dans l’accompagnement de ces jeunes pour l’accès à leurs droits et l’exercice de leurs devoirs.
1 – En développant des réponses adaptées pour accompagner ces jeunes dans l’accès à leurs droits et l’exercice de leurs
2 – En s’appuyant sur des principes de prévention et de réduction des risques, qui ont comme objectif prioritaire de réduire les risques sanitaires et sociaux, prévenir les dommages, éviter l’aggravation des usages de drogues et de l’errance.
3 – En travaillant selon des modalités de coopération basées sur :
> sur la reconnaissance de l’expertise des personnes directement concernées : usagers, riverains.
> sur l’apport transversal des experts et professionnels de terrain : intervenants sociaux, médico sociaux, police,
> sur le devoir de concertation / coordination entre les acteurs concernés (élus, associations ou équivalents, riverains, usagers, etc…)
> sur le devoir d’évaluation : amélioration continue des pratiques,
> sur la nécessité d’une instance de veille permanente et d’observation de l’évolution des phénomènes d’errance, d’usages, des représentations sociales…
> sur le partage des responsabilités entre acteurs selon les 7 niveaux suivants :
- les droits et devoirs des citoyens, mineurs ou majeurs
- les acteurs de terrain (ong, associations) et les eglises
- les techniciens des villes (diagnostic et traduction sur le terrain de la volonté politique)
- les politiques locales / les élus locaux (= les districts, les régions, les länder… à adapter selon l’architecture
politique de chaque pays). - la nation / l’etat
- l’europe / les directives européennes
- les traités
[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
En conclusion
Considérant l’article premier de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen (1948) :[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner][vc_column_text el_class= »card well »]
« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité » :
[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_column_text]
Ces villes ont signé cette charte
[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/4″][/vc_column][vc_column width= »1/4″][vc_single_image image= »1102″ alignment= »center »][/vc_column][vc_column width= »1/4″][vc_single_image image= »1103″ alignment= »center »][/vc_column][vc_column width= »1/4″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/3″][vc_single_image image= »1104″ alignment= »center »][/vc_column][vc_column width= »1/3″][vc_single_image image= »1105″ alignment= »center »][/vc_column][vc_column width= »1/3″][vc_single_image image= »1106″ alignment= »center »][/vc_column][/vc_row]